Biodiversité et évolution du monde végétal
- 2014 - 270 p. pages
- Auteurs : David Garon et Jean-Christophe Guéguen
- Edition : EDP Sciences
- Collection : Les Cahiers de la biodiversité
- Langues : Français
- Mot-clés : Biodiversité, Botanique, Evolution, Plantes médicinales, Plantes toxiques
Description :
Cet ouvrage nous fait plonger dans l’univers fascinant des plantes.
Vouloir faire tenir le monde végétal dans un seul ouvrage relevait de l’impossible. Pourtant, dans ce deuxième volet, les auteurs se sont d’abord employés à présenter un panorama général des plantes, puis ont détaillé les liens étroits que l’homme entretient depuis toujours avec les plantes, jusqu’à comparer nos patrimoines génétiques respectifs : n’oublions pas que nous partageons un quart de nos gènes avec le grain de blé qui nous fournit notre pain !
Après de brefs rappels sur l’autotrophie et la photosynthèse qui caractérisent le monde végétal, les grandes étapes de l’évolution des plantes sont décrites : des algues peuplaient déjà les océans il y a 3 milliards d’années ; des plantes avaient fait la conquête des continents 430 millions d’années avant que notre espèce ne marche sur la Terre. Mais ceci n’était que l’embryon d’une histoire qui allait faire place à l’extraordinaire invention de la fleur et au développement de ses stratégies de coévolution avec les insectes. Deux chapitres sont consacrés au métabolisme végétal qui assure à la fois notre alimentation et notre arsenal de molécules pharmacologiquement actives. Un accent est mis sur les formidables capacités d’adaptation des plantes qui sont capables de communiquer, de se reproduire ou d’éloigner leurs agresseurs. Les plantes toxiques qui sont chaque année à l’origine d’intoxications ne sont pas oubliées.
Ainsi, les plantes ont modelé le visage de notre planète ; elles lui ont donné cette couleur verte et bleue visible depuis l’espace. Sans ces « choses vertes » sur lesquelles on marche ou on s’assied, sans même souvent leur jeter le moindre regard, l’Histoire de l’humanité n’existerait même pas.