Description

A. Chopard, J.-C. Desfontis, Y. Mallem

Face à l’utilisation croissante de la phytothérapie en médecine vétérinaire, et donc en médecine bovine, plusieurs enjeux se dégagent : nécessité de faire évoluer le cadre législatif, de trouver une vraie place pour la phytothérapie au sein de la profession et d’approfondir les méthodes de recherche pour démontrer son efficacité. Actuellement, en réponse à un manque d’efficience des recherches classiques pour démontrer l’action de la phytothérapie, un retour aux pratiques ancestrales et à leur recueil s’observe sous le nom de médecine ethnovétérinaire. Celle-ci permet d’harmoniser les savoirs des différentes cultures et de connaître les utilisations des différentes plantes médicinales. Cependant, une application pratique de ces traditions est toujours conseillée, afin d’en valider l’efficacité clinique, et d’ainsi pouvoir convaincre plus de pratiquants. L’objet de l’étude est de créer une nouvelle piste d’étude, en s’intéressant à l’impact des plantes médicinales sur la qualité de vie des bovins traités. Pour ce faire, une grille d’évaluation de la qualité de vie individuelle des bovins a été élaborée, dans le but de quantifier cet impact, et d’apporter une nouvelle piste de réflexion sur la phytothérapie et ses objectifs.