Description
Garayev E., Ollivier E., Elias R., Baghdikian B., Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale, Marseille (13)
Chiffoleau P., Parc Régional du Luberon (84)
Garayev E., Département de Chimie Toxicologique, Bakou, Azerbaïdjan
La biodiversité du Parc Naturel Régional du Luberon est très riche et de nombreuses plantes médicinales sont présentes sur son territoire. Parmi celles-ci, Inula montana est utilisée en médicine traditionnelle provençale.
Dans le sud de la France, elle est appelée l’arnica de Provence pour ses vertus médicinales identiques à une autre plante, Arnica montana, dont l’utilisation dans le traitement des hématomes et des ecchymoses est bien connue.
Arnica montana étant une espèce menacée, sa cueillette en France est soumise à une règlementation de ramassage.
Les deux espèces appartiennent à la même famille botanique, celle des Asteraceae. La composition phytochimique d’Inula montana est très proche de celle d’Arnica montana. Les mêmes classes chimiques de métabolites sont décrites pour les deux plantes, telles que les lactones sesquiterpéniques, les flavonoïdes et les acides phénols.
Est-ce qu’Inula montana pourrait constituer une alternative durable à l’Arnica montana ?