Description
Lamade V.M., Anthropologue
El Babili F., Phytochimiste – Jardin Botanique Henri Gaussen, Toulouse (31)
Fellet E., Etudiant en chimie – Lycée Déodat de Séverac, Toulouse (31)
et
Mouton T., Informaticien – Castelsarrasin (82)
Une contribution aux accords sur le climat (C.O.P.) et à la préservation des savoirs identitaires des Chiadma (arabophones) et des Haha (berbérophones)
Devant l’urgence climatique et les sécheresses à répétition entraînant la disparition des ressources, une recherche a été engagée après les accords sur le climat de 2015 à Paris (France) et la C.O.P. 22 de 2016 à Marrakech (Maroc), afin de préserver les savoirs autour des plantes, utilisées dans les traditions artisanales et médicinales, dans la Province d’Essaouira (Maroc).
Dans un dossier consacré à la médecine traditionnelle, la double approche artisanale et médicinale pourrait surprendre ; elles sont pourtant étroitement liées puisque les médicaments traditionnels sont préparés selon un procédé artisanal et certains végétaux sont sacrés puis protecteurs et participent à l’éloignement dans la médecine traditionnelle de la maladie physique, psychique et sociale.
Les bois sacrés sont utilisés dans l’artisanat des bijoux protecteurs contre la maladie, le mauvais sort et des instruments de musique qui accompagnent les chants incantatoires. A travers les usages de cinq plantes utilisées de la Province d’Essaouira, cette recherche présente quelques prémisses d’une contribution à la connaissance des savoirs identitaires des Chiadma et des Haha.