La cannelle et le panda. Les grands naturalistes explorateurs autour du monde
Description :
Après l’Antiquité gréco-latine et le Moyen Age où l’on ressasse les auteurs anciens sans guère aller sur le terrain, la Renaissance manifeste une curiosité nouvelle pour la nature. C’est l’ère des grandes découvertes. Commencent alors les premières explorations : Pierre Belon en Orient qui nous ramène le platane, le père André Thevet à Rio qui ramène le tabac après plusieurs épisodes rocambolesques.
Ainsi de nouvelles plantes, de nouveaux animaux s’accumulent dans les jardins du roi, devenu à la Révolution le Museum d’Histoire Naturelle. Le volume des nouveautés ne cessant de croître au gré des multiples missions effectuées aux XVII et XVIIIèmes siècles, il devient impérieux de trouver un système de classification des plantes et des animaux pour échapper à ce qui devenait un fatras inextricable. C’est à quoi s’emploient avec succès en France les de Jussieu et, en Suède, Linné qui donne à chaque plante un nom au gré d’une imagination très fertile. Linné popularise, quitte à se faire traiter d’obsédé sexuel, le concept de sexualité des plantes. Tandis que ses « apôtres » voyagent à travers le monde et encourent des périls en mer et sur terre, le flux des arrivages ne cesse de croître. Parmi eux, Thurnberg herborisant en Afrique du Sud, véritable paradis de la botanique, et au Japon où il récolte clandestinement des plantes à la barbe de ses guides.
Au tournant du XIXème siècle, l’anglais Banks accompagnateur du capitaine Cook, et l’allemand von Humboldt illustrent avec un exceptionnel éclat la brillante ascension des sciences naturelles au Siècle des Lumières.
Le XIXème siècle voit l’émergence des concepts d’évolution et d’écologie. Il voit aussi la découverte et l’arrivée de nombreux animaux nouveaux, animaux auxquels Buffon avait donné une place d’excellence dans sa célèbre Histoire Naturelle. Ainsi suivra-t-on le Père David en Chine découvreur du panda, et les Michaux en Amérique du Nord décrivant la magnifique diversité forestière de ce continent. On découvrira aussi Darwin, non seulement sur le Beagle, mais également dans les prairies anglaises, et Jean-Henri Fabre en Provence, observant les moeurs des insectes.
L’ouvrage se compose d’une série de monographies. A propos de chaque naturaliste, il relate son histoire et surtout d’étonnantes histoires d’animaux et de plantes. L’ouvrage se termine par un hommage à Théodore Monod, le dernier de nos grands explorateurs naturalistes.
J’aborde pour la première fois ici le monde animal : il s’agit donc d’un livre d’histoire et de nature. En fait l’histoire mouvementée de la découverte de la nature par une vingtaine de grands naturalistes européens.