Description :

Thèse de pharmacie, Université de Nancy I

Durant les années 1980, les progrès ont été entravés par la crise économique mondiale. Aggravée en Afrique subsaharienne par une démographie galopante, une crise du développement et de nombreux conflits, elle s’est directement répercutée sur les systèmes de santé. Budgets stagnants, pénurie de médicaments et marchés noirs, absence d’entretien des infrastructures : dans la plupart des pays africains, les services médicaux se sont détériorés et dépendent de plus en plus de l’aide extérieure. Les origines de celle-ci sont diverses.

L’ONU et ses organisations spécialisées apportent une aide considérable avec notamment l’élaboration du droit d’ingérence humanitaire et de la stratégie des soins de santé primaires. La fourniture de médicaments essentiels fait partie de cette stratégie.

Les organisations régionales et les pays occidentaux dispensent également directement leur aide à l’Afrique subsaharienne, par le biais de la coopération qui concerne tous les domaines dont celui de la santé.

L’aide humanitaire à caractère privé passe quant à elle par les organisations non Gouvernementales (ONG) comme par exemple Pharmaciens Sans Frontières, le nombre et le budget de celles-ci ne cessent de croître. Ces organismes ont dû se professionnaliser pour faire face aux besoins croissants de l’Afrique subsaharienne.