Description
Par Denis BOMBARDIER.
La santé est un fait social qui engage tous les rouages des sociétés : l’économie, le droit, l’éducation, le travail, la morale….. Suivre la trajectoire du médicament avec ses règles spécifiques, du prescripteur à l’utilisateur en passant par le pharmacien, avec ses institutions dédiées (Ansm… ), est édifiant pour appréhender la particularité de chaque culture. Les plantes ont été partout à la base de la pharmacopée, leurs usages réactualisés chez nous en occident aujourd’hui relève bel et bien d’une prise de conscience globale, d’une évolution culturelle. Aussi le cadre de la Société Française d’Ethnopharmacologie, dans sa prise en compte des aspects historiques, humains et scientifiques, est apparu approprié pour servir le débat sur le sujet de l’herboristerie.
Pour restituer l’aspect dynamique de ce colloque, telle une ethnographie, il nous a semblé opportun d’en transcrire les débats. En effet, l’auditoire apporte ses idées, dans le jeu des questions réponses les exposants se mettent en perspectives et articulent leur expertise : par ses questions le producteur se mettra en lien avec le prescripteur et ainsi de suite. Mais les articles proposés par les auteurs ne reflètent pas toujours, à quelques détails près, le contenu des communications orales. Aussi, pour une meilleure compréhension, présentons nous une synthèse des débats dont il ressortira les idées principales, les minutes intégrales des discussions seront quant à elles consultables sur le site internet de la SFE.
Environ 80 personnes ont participé à ce colloque. Outre les participants de la semaine de formation “De la plante au médicament” délivrée par la SFE, l’auditoire était essentiellement composé de pharmaciens, des médecins, d’autres professionnels de santé (sage femme), des naturopathes, des responsables d’école, un avocat et un professeur de yoga étaient aussi présents.
La présentation de la journée par Mr J. FLEURENTIN fut l’occasion de rappeler que le Cloître des Récollets qui accueille ce colloque a été établi dans sa fonction d’Institut Européen d’Ecologie par M. Jean-Marie PELT.