De nos jours, le double fardeau de la malnutrition est la préoccupation des nutritionnistes et de bien d’autres spécialités de la médecine. La malnutrition infantile se manifeste principalement pendant la période d’alimentation complémentaire, entre 6 et 24 mois, au moment où l’enfant passe progressivement d’une alimentation essentiellement lactée à une alimentation diversifiée.

Dans les habitudes alimentaires de certaines populations africaines, Moringa oleifera, sous ses différentes parties, est utilisé comme source alimentaire importante mais aussi comme traitement de différentes maladies dans le système indigène de la médecine.
L’objectif de l’étude a été d’évaluer l’intérêt nutritionnel et clinique du moringa à travers la mise en évidence de quelques éléments nutritifs contenus dans les feuilles de l’écotype burkinabé et le suivi des enfants vulnérables.

L’acceptabilité et la tolérance de la poudre de feuilles ont été évaluées et des résultats intéressants ont été obtenus. Aucun désordre digestif, ni de phénomènes allergiques cutanés ou respiratoires n’a été observé au cours de l’étude.

Pour démontrer l’intérêt réel de Moringa oleifera il convient d’envisager des études complémentaires plus détaillées sur une durée plus longue et d’évaluer les meilleures doses apportant un bénéfice nutritionnel et immunitaire, sans créer de troubles rénaux en particulier.

Mot clés : Moringa pterygosperma, nutrition, effets indésirables, paramètres cliniques