L’homéopathie est l’application pharmacologique du principe de similitude. Ce principe s’inscrit dans un contexte plus vaste d’hormésis, ou «d’inversion dose/effet».
Elle est plus qu’une simple pharmacopraxie car elle propose un regard particulier, globalisant sur le patient et la maladie.
Des trois grands courants de la pratique homéopathique, l’unicisme et le pluralisme sont fortement représentés en France alors que le complexisme est plutôt développé outre Rhin.

Le pluralisme «à la française» est un regard systémique. loin de consister à donner plusieurs médicaments pour élargir le spectre, ce pluralisme consiste à donner un traitement logiquement articulé autour de la notion de médicaments symptomatiques, de médicaments généraux qui caractérisent le patient, de médicaments correspondant à la constitution morphotypique minérale et des médicaments dits «diathésiques» ou de mode réactionnel chronique destinés à traiter le terrain en profondeur.
A cela il convient d’ajouter le drainage biothérapique. Véritable facilitateur de la guérison, il fait appel aux médicaments végétaux en basses dilutions, aux médicaments végétaux embryonnaires (bourgeons ou jeunes pousses), aux médicaments d’origine lithique (roche), mycélienne (champignons) ou organique (extraits d’organes prélevés sur un animal de référence).