Description
Par G. N’Guessan-Irié, G. Siransy-Kouakou, K.E. Effo, J. Assi.
Les médecines traditionnelles indienne (notamment l’ayurvéda) et ivoirienne sont toutes les deux issues de traditions ancestrales. Une revue bibliographique a permis de noter les similitudes entre ces deux médecines. La médecine ayurvédique est règlementée et enseignée dans des universités tandis que la médecine traditionnelle ivoirienne est tolérée par les pouvoirs publics mais non effectivement intégrée dans le système conventionnel de soins. Les deux médecines traitent le malade et non seulement la maladie. L’Âyurveda s’occupe du malade de manière holistique, en tenant compte non seulement de son corps mais aussi de son âme et de son esprit. Le traitement est fondé sur la diététique, la phytothérapie, le massage, la méditation, la respiration, le yoga ou le chant. La médecine traditionnelle ivoirienne, au-delà de l’aspect physique de la maladie, se fonde sur la métaphysique. Elle implique l’utilisation de plantes, d’animaux, de danse, et de rituels. Les plantes, constituant le lot le plus important de l’arsenal thérapeutique de ces médecines, bénéficient de préparations diverses. Pour Boerhavia diffusa Linn. Sp. (Nyctaginaceae) et Dichrostachys cinerea (L.) Wight et Arn. (Fabaceae), deux plantes médicinales communes aux deux traditions, les usages thérapeutiques sont soit différents ou beaucoup plus larges en Inde, et les études pharmacologiques sont moins étayées en Côte d’Ivoire.
Mots clés : Médecine ayurvédique, médecine traditionnelle ivoirienne, Boerhavia diffusa, Dichrostachys cinerea, Côte d’Ivoire, Inde