Description
Marion Noël, Apprentie herboriste, SFE, Metz (57)
La vanille, cette épice convoitée depuis des millénaires, nécessite de nombreuses opérations culturales et de transformation, justifiant son coût. De saveur douce et sucrée, son usage culinaire n’est plus à démontrer. Elle est également très appréciée en parfumerie et cosmétique.
En revanche, le potentiel thérapeutique de la vanille reste peu étudié. Cet article présente quelques-unes des propriétés de ces principaux constituants. Des études cliniques ont confirmé l’intérêt de la vanilline, employée en diffusion chez le nouveau-né, dans le cas d’apnée du sommeil.
Par voie orale, elle pourrait aussi être intéressante pour la prise en charge de la drépanocytose. L’activité pharmacologique de la vanilline et de son métabolite d’oxydation, l’acide vanillique, a aussi été examinée sur différents modèles animaux.
Les résultats démontrent : des effets neurologiques (antidépresseur, anxiolytique, antinociceptif), un effet anti-inflammatoire, une régulation des lipides et du glucose sanguins, un effet sur les pathologies cardiovasculaires, un effet antimicrobien… Les vanilloïdes semblent donc prometteurs dans différents traitements. Leur étude approfondie s’avère nécessaire, notamment pour examiner leur mécanisme d’action sur les récepteurs vanilloïdes.